Hellfest 2015, un très grand cru.

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10 ans de Hellfest, ça se fête comme il se doit. Cette année, Deezer était partenaire du plus gros festival de musique metal en France, et 2ème plus gros festival en termes de fréquentation, tous genres musicaux confondus. Avec 150 000 festivaliers venus pour fêter la musique à Clisson, on peut sans aucun doute parler de succès pour cette 10ème édition affichant complet depuis décembre 2014.

Nous étions présents pour sonoriser le Hell City Square, la mini-ville située à l’entrée du festival et offrir de la musique aux festivaliers :

Les hôtesses Deezer proposaient de participer à une playlist collaborative en choisissant les chansons diffusées sur cette place. Chaque jour, des goodies et abonnements Deezer étaient à gagner.

A peine arrivés, ces francs-comtois remportent 1 an de metal en illimité

Jour 1 : grandeur et décadence

Dès l’arrivée à Nantes, le festival affiche la couleur avec des trains décorés pour l’occasion.

TER Nantes-Clisson

Une fois sur place, les décors soignés démontrent bien que le festival évolue d’années en années et impressionnent par leur ampleur, tout en contrastant avec le paysage viticole environnant. Le Hellfest : un monde réellement à part, dans lequel nous avons hâte d’entrer !

En début d’après midi, le soleil frappe fort et la musique aussi. Godsmack vient déposer son baiser divin sur une foule déjà dense et provoquer le premier wall of death de la journée.

Billy Idol ambiance à son tour la Mainstage 1 et nous prouve encore que Punk’s Not Dead, pendant que le black metal aux sonorités orientales de Melechesh résonne sous la Temple.

Les suédois Bloodbath plongent l’Altar dans un bain de sang avec leur death metal old school et Five Finger Death Punch délivrent un show à l’américaine devant une foule surexcitée et scandant les refrains.

On enchaîne avec l’incontournable Alice Cooper et sa grandiloquence étudiée, qui assure le spectacle toujours avec la même énergie et son indéfectible sens de la mise en scène.

Au tour de Meshuggah d’entrer en scène et de ravager l’Altar à coups de double-pédale et riffs incisifs. Un show carré et terriblement efficace qui fera l’unanimité. Les suédois de Shining ont, quant à eux, eu l’audace d’allier la violence du metal au free jazz pour un résultat plus qu’étonnant mais réussi. On vous laisse découvrir ici.

Fans ou curieux, tout le monde est réuni pour le show du gang masqué Slipknot qui vient clôturer cette première journée. Du récent The Gray Chapter jusqu’aux premiers albums, le groupe a pioché dans sa discographie pour ravir son public avec un show sans surprise mais non moins réussi. Les punks se sont, quant à eux, donné rendez-vous du côté de la Warzone pour apprécier le show des Dead Kennedys, ponctué par l’hymne « Holiday in Cambodia« .

Corey Taylor – Slipknot

Jour 2 : by the fans, for the fans. Happy Birthday Hellfest !

La découverte du jour se fera sous la Valley avec le funeral doom d’Ahab qui nous a plongé au fond des immensités océaniques : deuxième passage en France en dix ans, mais passage remarqué, leur premier show dans l’hexagone ayant eu lieu au festival Fall of Summer en septembre 2014.

Le hardcore de Terror fait trembler la Warzone qui n’aura jamais aussi bien porté son nom pendant ce concert ainsi que pour Body Count, mené par le charismatique et communicatif Ice-T, interpellant une foule compacte mais survoltée.

Body Count

Après avoir bien pris le soleil, retour sous la Valley pour un peu de fraîcheur et le stoner d’Orange Goblin. Un vent Norvégien souffle ensuite sur Clisson avec le black metal de Mayhem, l’un des groupes fondateurs du genre.

Petite pause du côté des concerts pour laisser place à un feu d’artifice magistral de presque quinze minutes, succédant au show pour le moins bucolique de Faith No More.

Faith No More

Pour ses 10 ans, le festival s’est octroyé les services de l’un des meilleurs artificiers de France : Jacques Couturier. A ce moment-là, on réalise l’ampleur qu’a pris le festival et le moment privilégié dont ont pu profiter non seulement les festivaliers, mais également les clissonnais résidant aux alentours, le tout rythmé par un public entamant en choeur le célèbre air de Bohemian Rhapsody. Mamma Mia !

On continue de s’aimer sur Scorpions, puis on termine la soirée avec une pointe de déception devant un Antéchrist Superstar fatigué et hué par la foule après un départ de la scène quelque peu brutal et beaucoup de blancs entre les titres. La fête est finie (pour aujourd’hui).

Jour 3 : le bouquet final

Le dernier jour, la fatigue se fait ressentir et on salue la présence de cette pelouse (dont la verdure du premier jour n’aura été qu’éphémère) qui a permis aux nombreux festivaliers de se reposer avant de reprendre les hostilités.

Let it Beer – © photo Deezer

Le stoner rock de Red Fang frappe fort sur la scène principale et réveille un public affaibli par quelques soirées trop arrosées et deux jours de concerts intensifs. Les plus mordus sont déjà en train de pogoter devant la scène. Pause instrumentale avec Russian Circles pour qui les spectateurs affluent de manière constante, jusqu’à remplir la Valley, même en début d’après-midi. Sous la scène Temple, le black metal symphonique de Carach Angren peine à motiver les troupes déjà rassemblées devant la Main Stage 2 en vue du show monstrueux des thrasheux d’Exodus

Exodus

Pendant que résonne la musique de l’Odyssée de l’Espace en guise d’intro pour A Day To Remember, direction la Valley (encore !) pour le sludge sale et sans fioritures d’Eyehategod, dans la plus pure tradition punk. A peine terminé, la scène Temple se remplit de manière impressionnante pour le pirate metal d’Alestorm, si bien que nous ne pouvons profiter de leur spectacle qu’à travers les écrans géants, nouveauté appréciable de cette édition 2015 !

Les pionniers du doom Saint Vitus sont l’une des valeurs sûres de cette journée, salués par Phil Anselmo venu les encourager du côté de la scène avant de leur succéder avec son (énième) groupe Superjoint Ritual. Lâcher de ballons bicolores en guise de final et il est temps de se mettre en place pour Triptykon. Les Suisses ne font pas dans la dentelle et nous offrent quelques standards de Celtic Frost (dont Circle of the Tyrants) devant un public conquis par leur death/black froid mais résolument accrocheur.

Korn est définitivement réconcilié avec le Hellfest et propose un set uniquement composé du premier album, le tout sublimé par le très célèbre Freak On A Leash, sur lequel nous conclurons ces 3 jours. 3 jours qui nous ont permis de réaliser de nombreuses interviews à découvrir très prochainement sur Twitter, Facebook et Youtube.

Cette année, le festival se sera déroulé sans fausse note et aura réussi le pari difficile d’en mettre plein les yeux (et les oreilles) à un public toujours plus éclectique. See you next year Hellfest !